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Somptueuse soirée que celle organisée, le 14 novembre dernier, pour l’inauguration officielle de l’Hôtel Fleur de Ville à Bruxelles et l’ouverture de son restaurant Era.
Situé dans un ancien bâtiment bancaire, à l’angle de la rue du Fossé aux Loups et de la rue d’Argent au centre-ville, Fleur de Ville est un hôtel boutique chic mêlant architecture élégante, décor cinématographique et design rétro. Construit en 1889 par l'architecte Hendrik Beyaert dans un style néoclassique et agrandi par Henri van Dievoet et Alban Chambon, au début du 20e siècle, le bâtiment a servi notamment de quartier général à la Caisse Générale d’Épargne et de Retraite (CGER). Le style unique de l'hôtel est harmonieusement intégré dans ses 51 chambres et suites, enrichies par les produits de luxe d'Aesop offrant une agréable sensation de détente. Les chambres Bluebell avec de grandes fenêtres donnent sur le jardin intérieur, baigné de lumière naturelle, tandis que les chambres Iris offrent une vue sur les rues animées de la ville, chacune avec des détails authentiques tels que des cheminées, des portes en bois et des moulures originales. Enfin, les quatre suites de luxe offrent une expérience sereine, avec pour fleuron : la suite Grand Magnolia située dans la tourelle d’angle sous un impressionnant plafond en forme de dôme. Au Grand Foyer, un bar lounge accueille les hôtes pour savourer un apéritif, un cocktail ou un digestif local.
Le premier étage dévoile le restaurant Era, ouvert tant aux clients de l'hôtel qu’aux visiteurs. Petit déjeuner, déjeuner et dîner sont servis dans le cadre magnifique d’une salle dotée de hauts plafonds et d’un décor rétro-chic. Le chef Yonatan Cohen s'inspire des cuisines traditionnelles française et européenne, tout en les enrichissant d’influences modernes et d’ingrédients locaux de haute qualité.
Hôtel Fleur de Ville : 46 rue du Fossé aux Loups – 1000 Bruxelles – tél. +32 2 206 10 30 – www.hotelfleurdeville.com – www.era-restaurant.com
C.F.
Photos : 1. Accueil des invités au champagne lors de l’inauguration / 2. Bar et grand escalier menant au 1er étage (© Fleur de Ville) / 3. Suite Grand Magnolia (© Fleur de Ville)
Article mis en ligne en novembre 2024
Au début de l’année, l’Ordre français des avocats du barreau de Bruxelles a lancé le projet ProPulse, proposé aux rhétoriciens issus de milieux défavorisés. L’objectif est de permettre l’accès aux études en droit pour les jeunes qui n’ont pas nécessairement le réflexe universitaire en raison de facteurs socio-économiques ou culturels.
Le dispositif du concours ProPulse mis en place s’est déroulé en trois étapes. La première a été organisée, à la mi-mai, sous forme d'une dissertation relative aux droits humains. Dix-neuf élèves de rhétorique, provenant de différentes écoles, ont présenté leur épreuve de dissertation. Dix d'entre eux ont, ensuite, été sélectionnés pour passer l'épreuve orale. Cette seconde épreuve a eu lieu, le 10 juin, devant un jury composé de personnalités du monde juridique. Enfin, les quatre candidats les plus méritants ont été retenus et présentés publiquement, le 17 juin dernier, lors de l’assemblée générale de l’Ordre, présidée par le bâtonnier Emmanuel Plasschaert, qui est arrivé au terme de son mandat. En effet, c’est la vice-bâtonnière du Conseil de l’Ordre, Marie Dupont, qui lui succèdera dès septembre 2024. Maître Dupont sera la toute première bâtonnière en fonction au barreau de Bruxelles.
Les quatre lauréats du concours ProPulse auront la chance de réaliser leurs études de droit dans l’université belge de leur choix. Le soutien prenant concrètement la forme d’une aide financière couvrant le minerval de l’université, d’une aide matérielle selon les besoins particuliers du lauréat, et d’un accompagnement tout au long du cursus par un avocat tuteur.
Tous issus d’une école bruxelloise, les lauréats sont : Malik Attaleb et Yasmine Ben Attia, qui viennent de terminer leur année de rhétorique à l’Athénée Adolphe Max, ainsi que Gulifeila Aihemaiti, venant de l’Institut Sainte-Marie à Saint-Gilles, et Lana Koweka, issue du Centre scolaire Dame de Marie.
C.F.
Photos : 1. Les 4 lauréats entourés du bâtonnier Emmanuel Plasschaert et de Caroline Pépin, membre du Conseil de l’Ordre en charge du projet ProPulse / 2. Le bâtonnier Emmanuel Plasschaert et la bâtonnière Marie Dupont (dès septembre 2024).
Article mis en ligne en juillet 2024
La biodiversité est menacée, en déclin et pourtant essentielle à notre qualité de vie. Son rôle important n'est pas toujours immédiatement visible, mais notre société entière repose sur les services écosystémiques, c'est-à-dire l'ensemble des biens et des services que fournit la planète ; les plantes jouant un rôle crucial à cet égard. Lors de la journée internationale de la biodiversité 2024, le Jardin botanique de Meise a inauguré un complexe de 22 serres, pouvant accueillir des milliers d’espèces de plantes, baptisé L’Arche verte, ainsi qu’une nouvelle banque de graines. Dans cette nouvelle infrastructure, le Jardin botanique assure la sauvegarde des espèces menacées d’extinction en les conservant et en les étudiant.
L'Arche verte est un immense complexe de serres de 7.600 m² de superficie, installé au cœur du Jardin botanique et abritant plus de dix mille espèces de plantes provenant du monde entier, dont le Jardin botanique de Meise conserve au moins trois exemplaires par espèce pour les générations futures. Au sein de L’Arche verte, un «pavillon des visiteurs» offre une vue directe sur les plantes dans les serres. Le public a ainsi la possibilité de jeter un regard dans les coulisses de ces précieuses collections scientifiques de plantes et de graines, sans devoir pénétrer physiquement dans ces collections fragiles. Parallèlement à l'Arche verte, une toute nouvelle banque de graines a également été présentée. Des millions de graines y sont conservées dans un espace restreint et stockées dans des conditions optimales. Grâce à ces graines, les plantes peuvent être reproduites et utilisées dans le cadre de programmes de recherche et de conservation, notamment pour la réintroduction d'espèces ou le renforcement des populations menacées dans leurs habitats naturels. Cette banque de graines renferme 2,5 millions de graines de 700 espèces de plantes sauvages indigènes ; 4,5 millions de graines provenant de 230 variétés de haricots et de leurs parents sauvages ; 113 échantillons de bananiers sauvages et 911 échantillons de plantes cupricoles (affectionnant le cuivre) du Katanga. (www.plantentuinmeise.be)
M.VD.
Photo : l’Atrium de L’Arche verte - © Jardin botanique de Meise.
Article mis en ligne en mai 2024
L'application embarquée «Waze» est désormais disponible dans toutes les voitures Volvo intégrant les services Google à travers le monde, excepté en Chine, en Corée du Nord et au Vietnam. Cette application Waze, une fois téléchargée depuis Google Play Store, permet d'accéder au meilleur de la navigation, des données routières et des alertes de circulation en temps réel via le système d’infodivertissement du véhicule. Elle facilite les trajets quotidiens en évitant les tracas et les distractions liées au téléphone, tout en continuant à offrir les excellentes fonctionnalités auxquelles Waze a habitué ses utilisateurs sur les téléphones portables.
Dans le nouveau SUV EX90 tout électrique, un système audio capable de créer une expérience sonore immersive haute résolution est proposé. Le système audio haute fidélité Bowers & Wilkins permet d'entendre – quel que soit l'endroit où on est assis dans ce véhicule 7 places – un son 3D surround ultraréaliste reproduit par les 25 enceintes installées dans l’habitacle. Le positionnement des enceintes soigneusement pensé – sur le tableau de bord, dans les portes, sur la garniture de pavillon, dans le logement des roues arrière et sur les appuie-tête des sièges avant – contribue à une approche du design minimaliste scandinave. Dans le Volvo EX90, grâce à la technologie Dolby Atmos diffusée via le système d’enceintes Bowers & Wilkins, tous les passagers peuvent profiter d'une expérience sonore plus immersive, plus profonde, plus complète et plus claire.
C.F.
Article mis en ligne en mai 2023
Bruno & Friends est une nouvelle marque de soins innovants et naturels pour les chiens, proposant trois produits de toilettage spécialement conçus pour eux, qui sont respectueux des animaux et adaptés à leurs besoins. Leurs formules sont élaborées à partir d’ingrédients enrichis d’extraits de haute qualité et adaptés au pelage et à la peau des chiens. En outre, tous les produits Bruno & Friends ont fait l'objet d'une évaluation approfondie de sécurité toxicologique. Ils sont fabriqués en tenant compte de deux facteurs principaux. Tout d'abord, il faut tenir compte que ce qui est bon ou agréable pour les humains ne l’est pas nécessairement pour l'animal. Par exemple, la peau des chiens a une acidité (pH) différente de celle de l'humain. Les produits attrayants pour les humains sont souvent trop acides pour la peau des animaux. Ils attaquent la barrière protectrice de la peau de l’animal et peuvent provoquer des démangeaisons, de la desquamation, de l’eczéma ou des infections. L’un des premiers critères à prendre en compte est la composition des shampooings qui doivent être totalement sans sulfate. En effet, un chien ne possède que 4 couches épidermiques, alors que l’homme en possède 14. L’agression du sulfate par la chaux et un mauvais pH affectent les couches épidermiques, ce qui peut endommager la peau. La combinaison calcaire-sulfate procure un pelage rigide et durci, un épiderme aminci et cause des démangeaisons. De plus, les soins Bruno & Friends sont enrichis de principes actifs agissant sur la capacité de régénération de la croissance du poil.
Ensuite, le mécanisme olfactif des animaux étant beaucoup plus développé que celui des humains, les animaux sentent le danger, ils sentent la direction, et surtout, ils sentent l’identité des autres. L’utilisation de parfums naturels ou synthétiques trop concentrés est considérée par un animal comme particulièrement perturbante. L’animal s’enfuit souvent ou cherche une odeur de substitution, qui est parfois désagréable pour l’humain. C’est donc tout un art de créer des formules sans parfum ajouté qui garantissent néanmoins de la fraîcheur. Toutes les formules des produits Bruno & Friends sont exemptes d’ingrédients agressifs et élaborées dans le plus grand respect de la peau, du pelage et du métabolisme des chiens. Par exemple, le shampooing «odour control» contient un extrait qui affaiblit naturellement les molécules odorantes volatiles. Le Soft Foam Shampoo - Normal et le Soft Foam Shampoo - Odour Control sont des mousses nettoyantes ultra douces pour nettoyer et nourrir efficacement, tout en douceur, la peau et le pelage. Elles conviennent aux chiens adultes comme aux chiots, et pour tous les types de peau et de pelage, même les plus sensibles. La formule de Soft Foam Shampoo - Odour Control contient de fortes concentrations d’ingrédients actifs soignants qui neutralisent les mauvaises odeurs, améliorent la qualité de la peau et du pelage et assurent un pelage doux et brillant, avec effet longue durée.
L'Odour Neutralizer Spray est un spray qui élimine immédiatement et de manière totalement naturelle les senteurs malodorantes du pelage. Cette formule riche contient des substances actives nourrissantes supplémentaires qui améliorent la qualité de la peau et du pelage et garantissent un pelage doux et brillant. Une composition naturelle qui peut être utilisée quotidiennement et qui n’alourdit pas le pelage. Ces produits sont disponibles via la boutique en ligne www.brunoandfriends.com.
G.W.
Article mis en ligne en septembre 2022
Située dans le quartier du Cinquantenaire à Etterbeek, la Maison Cauchie fut construite en 1905 par l’architecte-décorateur Paul Cauchie et est classée depuis 1975. Symétrie, verticalité et géométrie parfaites, l’architecture de la façade, inspirée de l’Ecole de Glasgow, attire tant les amateurs d’art que les touristes et les simples curieux.
Propriété familiale, ce joyau du patrimoine architectural bruxellois vient d'être vendu à la société CDA, coopérative d’assurance fondée en 1909. La compagnie d’assurance a pour objectif de respecter l’atmosphère de ce bien unique de style Art Nouveau. La Maison Cauchie fera l’objet d’un programme de préservation et de valorisation, en concertation avec les responsables du patrimoine bruxellois et de l’asbl «La Maison Cauchie». Cette dernière promeut, depuis une quarantaine d’années, le patrimoine architectural de cette prestigieuse demeure ainsi que la promotion des arts graphiques. Elle poursuivra, avec passion, sa mission et notamment l’organisation d’expositions et de visites guidées afin de permettre au public de découvrir ce bien exceptionnel.
C. de V.
La Maison Cauchie : 5 Rue des Francs – 1040 Bruxelles.
Article mis en ligne en septembre 2022
En hommage au chef bruxellois Pierre Wynants, une des cinq halles du Marché Matinal de Bruxelles porte désormais le nom de ce célèbre chef qui a passé 45 ans derrière les fourneaux du Comme chez Soi.
Fondée en 1926 par le grand-père de Pierre Wynants, cette institution a obtenu sa première étoile en 1953 avec le chef Louis Wynants. Sous Pierre Wynants, il reçoit sa deuxième étoile en 1966, suivie d’une troisième en 1979. Depuis 2006, son beau-fils Lionel Rigolet et sa fille Laurence perpétuent cette affaire toujours familiale.
Aujourd’hui, Pierre Wynants continue de faire rayonner les couleurs du patrimoine gastronomique belge, notamment au travers des Maîtres Cuisiniers de Belgique dont il est le co-fondateur.
En présence du Bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, et de nombreux chefs de renom, tels Jean-Pierre Bruneau, Freddy et Patrick Vandecasserie, ont été dévoilées une grande enseigne sur la façade bleue de la halle D ainsi, qu’à l’intérieur, une plaque commémorative portant le nom de Pierre Wynants.
Sur ce site de 14 hectares, plus de 100 producteurs et grossistes, répartis dans 5 halles de vente, y proposent fruits et légumes, primeurs, viande, charcuterie, volaille et gibier, poissons et crustacés, fromages et produits laitiers, fleurs et plantes, cash & carry. Chaque semaine, 8 à 10.000 tonnes de produits transitent au Marché Matinal.
C.F.
Photos © François de Ribaucourt : 1. Pierre Wynants / 2. Les chefs Freddy Vandecasserie et Pierre Wynants
Article mis en ligne en mai 2022
Julie Almau Gonzalez, ex-directrice générale adjointe de l’Atomium et du Design Museum Brussels, a succédé à Henri Simons et a pris la direction de l’institution depuis le 1er avril 2021. Au regard de ses réalisations et de son bilan, le conseil d’administration de l’Atomium lui a confié une mission d’une année, au cours de laquelle elle exercera la fonction de directrice générale, avec un projet de gestion résolument tourné vers l’avenir et repositionnant l’Atomium comme pôle culturel.
Fleuron national, symbole de Bruxelles et de la Belgique, l’Atomium attire, en période hors Covid, 650.000 visiteurs et visiteuses par an.
La nouvelle programmation sera axée notamment sur des propositions contemporaines fortes, à l’exemple de l’exposition temporaire «ID#2021 – Symbol», visible depuis fin mars dernier, et qui fait la part belle aux arts numériques et vise à faire de l’Atomium un écrin pour la création artistique en la matière.
A terme, en marge de sa programmation culturelle, l’Atomium disposera par ailleurs d’un espace de dégustation et proposera des spectacles et des concerts de musique classique, jazz, mais aussi électro.
Julie Almau Gonzalez entend multiplier et pérenniser certaines collaborations, en particulier avec la Ville de Bruxelles et visit.brussels, avec pour objectif d'œuvrer collectivement pour la destination bruxelloise, notamment en faisant bénéficier les artistes, non seulement des infrastructures, mais aussi proposer l’Atomium comme une vitrine du savoir-faire belge et européen.
L’ambition de la nouvelle directrice de l'Atomium s’inscrit dans le cadre plus large du développement du Plateau du Heysel en pôle culturel, touristique et patrimonial du nord de Bruxelles.
C.F.
Article mis en ligne en mai 2021
Le Jardin Botanique de Meise a rejoint la Coalition mondiale pour la biodiversité.
La Nature est en crise. Plus d'un million d'espèces sont menacées d'extinction, dont près de la moitié sont des plantes et des champignons. Les conséquences sont désastreuses pour la biodiversité, mais aussi pour les populations humaines du monde entier, en particulier les plus démunies. Sans changement de cap, la fourniture d’eau, d’air pur, de nourriture, de bois, la régulation du climat ou des inondations, la formation des sols et la pollinisation... s'en trouveront gravement affectées.
Lancée, il y a un an, par le Commissaire européen chargé de l'environnement, des océans et de la pêche, la Coalition mondiale pour la biodiversité #UnitedforBiodiversity appelle les responsables de tous les jardins botaniques, musées des sciences et d'histoire naturelle, zoos, aquariums, parcs, centres de recherche et universités du monde, à unir leurs forces pour sensibiliser à la crise de la perte de biodiversité. Plus d’une centaine d’institutions en Europe sont membres de la Coalition et appuient cette campagne, parmi lesquels le Jardin Botanique de Meise qui vient de la rejoindre.
Avec cette campagne, la Commission Européenne appelle à une mobilisation plus forte pour sensibiliser à la nécessité de protéger la biodiversité, avant la réunion cruciale de la COP 15 – 15e session de la Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique –, qui se déroulera en Chine dans le courant de cette année 2021. La COP 15 sur la biodiversité devra adopter un nouveau cadre mondial destiné à protéger et à restaurer la nature. En se joignant à la Coalition mondiale pour la biodiversité, le Jardin Botanique de Meise en appelle la COP 15 pour qu’elle prenne des décisions plus ambitieuses que la COP 21 sur le climat, en 2015, et l'accord de Paris, afin de résoudre la crise mondiale de la nature.
Le Jardin botanique étudie et conserve au quotidien la biodiversité végétale pour les générations futures. Les scientifiques sont spécialisés dans l’étude des plantes d’Europe et d’Afrique centrale, dont la famille du café (les rubiacées) d’importance mondiale, mais aussi les espèces invasives qui affectent les écosystèmes, les champignons qui témoignent de la diversité forestière et les algues, comme les diatomées qui sont de précieux indicateurs environnementaux. Le Jardin Botanique de Meise est membre du Consortium of European Taxonomic Facilities (CETAF), un réseau d'institutions de référence dans le domaine de la recherche taxonomique, qui soutient également la Coalition.
M.VD.
https://ec.europa.eu/environment/nature/biodiversity/coalition/index_en.htm
Article mis en ligne en mars 2021
Waio est une plateforme belge de produits éco-responsables, mise en ligne depuis l’été 2019, avec pour objectif de réduire au maximum l'empreinte écologique et encourager une transition vers une économie circulaire. Après seulement une bonne année d’existence, Waio accélère sa croissance avec l’acquisition de la plateforme française Slow-Cosmétique.com, installée sur le marché français depuis plusieurs années et spécialisée dans la vente en ligne de produits cosmétiques naturels labellisés «Slow Cosmétique»; un label reposant sur des critères stricts de durabilité qui vont bien au-delà du bio.
Le groupe belge conserve les deux enseignes pour proposer à ses clients une gamme complète de produits zéro déchets, d’hygiène, de soins et de beauté, de DIY, de jouets ou encore d’accessoires pour la maison, qui sont éco-responsables et répondent à de hauts standards de qualité.
L’équipe de Waio doublera pour atteindre dix collaborateurs présents sur deux sites : Bruxelles et Roubaix (France). Ce rapprochement permettra au groupe de mettre en œuvre des synergies technologiques et logistiques pour poursuivre son développement sur le marché européen. Ensemble, Waio et Slow-Cosmétique.com pourront revendiquer une communauté de plus de 50.000 clients et un chiffre d’affaires en forte croissance en 2020. En effet, la crise sanitaire du Covid-19 a stimulé la demande en produits éco-responsables et de qualité. Waio constate une croissance sur toutes les cibles, même chez les seniors.
D.T.
www.waio.co et www.slow-cosmetique.com.
Article mis en ligne en décembre 2020
Les prix internationaux 2020 du Ebbe Nielsen Challenge ont été remis par le Global Biodiversity Information Facility (GBIF). Ces prix annuels visent à encourager les scientifiques, les experts en bio-informatique, les cartographes et autres experts à publier des données sur la biodiversité, de manière innovante.
Maarten Trekels et Quentin Groom, deux chercheurs du Jardin Botanique de Meise, ont remporté la deuxième place. Avec sa proposition de relier les noms scientifiques des plantes aux types de spécimens de l'herbier, Maarten Trekels automatise le processus de collecte des données essentielles et nécessaires à la recherche taxonomique. Quentin Groom a, lui, développé l'outil InteractIAS, qui combine et visualise les données sur les interactions entre les espèces et les données de dispersion pour appuyer les évaluations des risques liés aux espèces végétales envahissantes.
A l'échelle mondiale, les données sur la biodiversité sont constituées de millions de références relatives à des organismes, des espèces, des habitats, des séquences d'ADN et d'autres informations connexes recueillies et publiées dans des publications scientifiques ou des bases de données. Ces données constituent une source d'informations qui aide à comprendre la nature vivante qui nous entoure et les processus historiques qui ont façonné la biodiversité actuelle. En outre, elles permettent de faire des prévisions sur les évolutions futures des écosystèmes en raison, par exemple, du changement climatique.
Les scientifiques et les décideurs politiques s'accordent, de plus en plus, à dire que, dans le monde numérique d'aujourd'hui, toutes les données sur la biodiversité devraient être disponibles en ligne sous forme de données ouvertes, librement accessibles aux chercheurs et à la société.
Les nouveaux outils informatiques développés, au Jardin Botanique de Meise, par les deux lauréats du prix montrent que la combinaison, la mise en relation et la diffusion des données sur la biodiversité peuvent conduire à de nouvelles connaissances et applications dans la recherche, et qu'elles sont essentielles pour prendre des décisions rationnelles et opportunes en faveur d'un avenir durable.
Le Jardin Botanique de Meise joue un rôle de pionnier dans les initiatives concernant les données ouvertes sur la biodiversité. L'herbier, la collection vivante et la banque de graines du Jardin Botanique contiennent plus de quatre millions de pièces de collection qui ont été rassemblées. Avec ses collections, le Jardin Botanique est dans le top 15 mondial. D'ici le milieu de l'année 2021, le Jardin Botanique de Meise aura numérisé 2,7 millions de pièces d'herbiers, à savoir plus de la moitié de la collection. Toutes les images et données mises en ligne sont librement accessibles, ce qui renforce la visibilité internationale de la collection et rend les données accessibles aux chercheurs, aux décideurs politiques et aux autres parties prenantes. Ce projet de numérisation à grande échelle et les innovations qui en résultent, ont valu au Jardin Botanique de Meise une réputation au sein de l'infrastructure de recherche européenne DiSSCo (Distributed System of Scientific Collections). DiSSCo est issu d'un consortium de plus de 120 instituts scientifiques en Europe qui, ensemble, abritent et gèrent environ 1,5 milliard de pièces de collection scientifiques. L'objectif de DiSSCo est l'unification numérique de toutes les collections européennes, afin de rendre cette énorme source de données facilement accessible, échangeable et réutilisable pour la recherche. DiSSCo représente le plus grand accord formel jamais conclu entre les musées d'histoire naturelle, les jardins botaniques et les universités gestionnaires de collections dans le monde.
M. VD.
https://www.botanicalcollections.be, https://www.dissco.eu, https://www.gbif.org
Photos : 1. Maarten Trekels / 2. Quentin Groom / © Meise Botanic Garden 2020
Article mis en ligne en octobre 2020
Le promoteur immobilier ION et la société d'investissement flamande PMV (Participatie Maatschappij Vlaanderen) viennent de conclure un accord avec le groupe hôtelier Martin's Hotels dans le cadre du réaménagement du site historique de Panquin, situé entre le parc de Tervuren et le centre de Tervuren.
Le permis d’urbanisme pour ce projet vient d'être approuvé définitivement. A partir du printemps 2021, ION débutera la construction et la restauration des 3,7 hectares de l'ancienne caserne militaire. Avec l’appui de PMV, le promoteur immobilier prévoit d’attribuer à ce site unique plusieurs fonctions avec la construction de quatre immeubles à appartements, représentant un ensemble de 107 unités résidentielles; d'un boutique-hôtel 4 étoiles avec restaurant; de 1.000 m² d'espace pour des services; et d'un parking public de 80 places.
Un accord vient également d'être conclu pour l'exploitation de l'hôtel sur le site. Le groupe Martin's Hotels y ouvrira un nouvel hôtel installé dans l'ancienne Orangerie et le Hoefijzercomplex, des bâtiments ayant été officiellement classés. En plus des 108 chambres, le boutique-hôtel disposera de salles polyvalentes, de plusieurs salles de réunion, d'un espace bien-être, d'un bar et d'un restaurant avec une terrasse spacieuse, le tout s'étirant sur une superficie totale d'environ 9.500 m².
Les premiers résidents du site rénové de Panquin pourront emménager en 2023 et l'hôtel Martin's prévoit d'ouvrir ses portes au même moment.
C.F.
Article mis en ligne en août 2020
L'Alliance – partenariat stratégique et opérationnel dans le monde de l'automobile formé par le Groupe Renault, Nissan Motor Co. Ltd. et Mitsubishi Motors Corporation – a décidé d'adopter un nouveau modèle de coopération visant à améliorer la compétitivité et la rentabilité des trois entreprises membres. Les partenaires d'Alliance s'appuieront sur le schéma «leader-follower» afin de renforcer l’efficacité et la compétitivité des véhicules et des technologies. Les principes du système «leader-follower» pour les projets véhicules sur lesquels ils vont coopérer sont : renforcer la stratégie de standardisation de l’Alliance, depuis la plateforme jusqu’au véhicule complet; déterminer, par segment de produits, un «véhicule leader» et les «véhicules followers», développés par l’entreprise leader avec le soutien de l’équipe des followers; veiller à ce que les véhicules leaders et followers des trois entreprises soient produits dans un environnement le plus compétitif possible, y compris en regroupant la production lorsque c'est jugé pertinent; et continuer à développer les synergies sur les véhicules utilitaires où le modèle «leader-follower» est déjà appliqué. Le principe «leader-follower» devrait permettre de réduire les coûts et les dépenses d’investissements par modèle jusqu’à 40 % pour les véhicules conçus sous ce nouveau schéma. Ces avantages devraient venir s'ajouter aux synergies déjà réalisées aujourd'hui.
L'Alliance a également approuvé que chaque membre deviendra le référent dans les régions où il possède les meilleurs atouts stratégiques et qu'il y agira comme facilitateur et soutien de la compétitivité des autres. Selon ce principe, Nissan deviendra le référent en Chine, Amérique du Nord et Japon; Renault pour l'Europe, la Russie, l'Amérique du Sud et l'Afrique du Nord; et Mitsubishi Motors pour l'ASEAN et l’Océanie. Enfin, l'Alliance veillera à toujours être aux meilleurs niveaux de l’industrie pour la performance de ses produits, de ses technologies et sur ses marchés.
G.W.
Article mis en ligne en juin 2020
Une des cinq halles du Marché Matinal de Bruxelles (Mabru) a été baptisée en hommage à l’un des chefs les plus étoilés de Bruxelles : Jean-Pierre Bruneau. Fidèle client et ami du marché durant 42 ans, Jean-Pierre Bruneau est devenu, au fil des ans, un véritable ambassadeur de ce haut-lieu gastronomique historique où il s’approvisionnait presque quotidiennement pour son restaurant. Il a ouvert son restaurant «Bruneau» en 1975, à proximité de la Basilique de Koekelberg. Récompensé par une étoile Michelin en 1977, suivie d’une deuxième en 1982 et d’une troisième en 1988, qu’il a conservée jusqu’en 2004, Jean-Pierre a été l’un des premiers à honorer les légumes dans la haute gastronomie. Il a formé de nombreux Chefs dont certains ont maintenant leur propre restaurant. Et en janvier 2018, Jean-Pierre Bruneau a rendu son tablier pour une retraite bien méritée.
Construite en 1982 et s'étendant sur une superficie de 8.000 m², la halle G du Mabru - aujourd'hui dédiée aux produits gastronomiques tels le gibier, la volaille, les produits de la mer, le caviar, les produits laitiers et la charcuterie - porte le nom du célèbre cuisinier Jean-Pierre Bruneau.
Pour rappel : Mabru offre un très large assortiment de produits mis à la disposition des détaillants, des épiciers, des supermarchés, des spécialistes en alimentation, des maraîchers ambulants, et d’acheteurs pour les collectivités, des traiteurs et des chefs de cuisine.
Plus de 100 producteurs et grossistes, répartis dans cinq halles de vente, y proposent fruits et légumes, primeurs, viande, charcuterie, volaille et gibier, poissons et crustacés, fromages et produits laitiers, cash & carry, fleurs et plantes.
Le site de 14 hectares reçoit en moyenne plus de 22.000 visites par mois, 8 à 10.000 tonnes de produits transitent sur le marché chaque semaine, et 500 à 700 personnes y travaillent. Mabru est aussi la plus grande installation photovoltaïque de la Région bruxelloise avec 26.000 panneaux solaires.
C.F.
photo : Jean-Pierre Bruneau devant la halle portant son nom (© Benjamin Brolet Photography)
Article mis en ligne en février 2020
La mobilité est un secteur vaste, qui se caractérise par sa complexité et son nombre étendu d’acteurs. Le secteur fait l’objet de grands débats sociétaux, notamment au niveau de l’urgence climatique, de l’impact des nouvelles technologies (véhicules connectés, intelligence artificielle), de l’urbanisation ou encore des défis auxquels font face les transports publics.
Co.Station Belgium est un lieu de travail aidant les entrepreneurs à développer leur activité et les entreprises à innover. Il est également le partenaire idéal pour la mise en place d'écosystèmes d'innovation et lance co.mobility, le premier écosystème de la mobilité en Belgique.
co.mobility réunira des acteurs clés (entreprises, universités, gouvernements, entités publiques, …) dans un même écosystème pour favoriser l’innovation et résoudre les défis actuels de la mobilité de manière efficace et durable. co.mobility est soutenu par six partenaires fondateurs : AG, BNP Paribas Fortis, Brussels Airport Company, la SNCB, la STIB et Touring.
L’écosystème permettra de développer des idées innovantes et durables pour un impact à grande échelle. Trente autres partenaires, réunissant grandes entreprises et start-ups, sont également prévus.
L’écosystème permettra de développer, dès octobre 2020, des solutions concrètes de mobilité, notamment en matière de smart applications et de MaaS (Mobility as a Service), mais également de nouveaux services et infrastructures.
G.W.
Article mis en ligne en mars 2020
Center Parcs Europe fait partie du groupe Pierre et Vacances Center Parcs et compte, à ce jour, 27 parcs en Europe (Belgique, Pays-Bas, Allemagne, France). En 2018-2019, Center Parcs a accueilli 5 millions de visiteurs et a réalisé un chiffre d'affaires de 743 millions d'euros.
Center Parcs affiche une empreinte écologique deux fois moins importante qu’en 2010 et ses objectifs pour 2022 – prévoyant une réduction de ses émissions de CO2 d’au moins 70 % par rapport à 2010 – sont, aujourd'hui, déjà atteints sur ses 27 domaines européens. C’est ce qu’a annoncé Erwin Dezeure, CSR Director de Center Parcs Europe, à l’occasion du Travel Congress organisé à la Jaarbeurs d’Utrecht.
Depuis ce mois de janvier 2020, les 27 domaines sont alimentés en électricité 100 % verte. Cela vaut pour toutes les infrastructures centrales, notamment les piscines subtropicales Aqua Mundo, mais aussi pour les 17.900 logements.
En parallèle, le domaine «Villages Nature Paris» est le premier domaine Center Parcs à être 100 % vert en matière d’énergie. Il utilise de l’électricité verte et est chauffé par un puits géothermique, qui va chercher de la chaleur à une profondeur de 2.000 mètres sous la surface du sol. La centrale de géothermie fournit 100 % de la chaleur nécessaire pour chauffer tous les bâtiments et cottages du domaine «Villages Nature Paris», en plus d’assurer aussi 40 % du chauffage des bâtiments de Disneyland Paris, situé juste à côté. A court terme, un second domaine devrait devenir neutre en CO2 . Ce sera celui de Bostalsee, à Nohfelden en Allemagne.
Important fournisseur dans le secteur touristique, Center Parcs a obtenu les certifications ISO 14001 et ISO 50001, à savoir des certifications récompensant les efforts réalisés dans le domaine de la protection environnementale et de l’efficacité énergétique, ainsi que les certifications Green Key – qui seront décrochées par chacun des domaines en 2020 – soulignant l'engagement envers un tourisme responsable. Dans les années à venir, Center Parcs continuera à diminuer ses émissions de CO2 notamment avec le placement de panneaux solaires sur le toit des infrastructures centrales, la mise en place de systèmes de cogénération dans six sites en Belgique et un tri encore plus efficace des déchets.
C.F.
Photo : Villages Nature Paris – © centerparcs.be
Article mis en ligne en janvier 2020
Situé sur la Commune d'Anderlecht, le projet Compas est le résultat d’un partenariat entre citydev.brussels et la Société du Logement de la Région de Bruxelles Capitale, qui unissent leurs forces pour développer davantage de projets de logements publics mixtes et répondre ainsi au défi démographique bruxellois. Ce projet va redynamiser le quartier Heyvaert grâce à 129 nouveaux logements – 69 logements conventionnés et 60 logements sociaux – et une nouvelle crèche pouvant accueillir 49 enfants.
Il a été conçu par le groupement d’architectes DDS+ – Atlante – Eole et réalisé par l’entreprise Immo Bam. Les cinq bâtiments qui le composent sont entièrement passifs et s’articulent autour d’un espace paysager et de deux nouvelles voiries publiques permettant de créer des connexions à travers l’îlot. De plus, il possède de multiples atouts environnementaux tels panneaux solaires thermiques et photovoltaïques, ventilation double flux, toiture verte, toiture jardin, récupération de l’eau de pluie pour le nettoyage des communs, ainsi qu’un microcosme de plus d’une quinzaine de milieux différents comme support à la biodiversité.
G.W.
Photo : Compas / citydev.brussels – SLRB-BGHM / DDS+ – Atlante – Eole / © Yvan Glavie
Article mis en ligne en décembre 2019
Aujourd'hui, nombreux sont les objets fabriqués à partir de produits recyclés, qui font partie de notre quotidien : mobilier de jardin, vêtements, journaux … et désormais aussi le vélo. En effet, le leader du café en dosettes Nespresso, fidèle à son engagement en faveur du recyclage, s'est associé à la marque suédoise de vélos Vélosophy pour produire un vélo de qualité – le RE:CYCLE – à partir de capsules de café en aluminium. Avec RE:CYCLE, Vélosophy vise à atteindre un équilibre parfait entre la durabilité et le lifestyle. Conçu à l’origine pour souligner le potentiel de recyclage des capsules d’aluminium de Nespresso, le lancement de RE:CYCLE encourage aujourd’hui les consommateurs à réfléchir à la manière dont ils peuvent avoir un impact positif sur l’environnement.
En Belgique, il s’agit d’une opération doublement gagnante. D’une part, parce que l’on encourage le consommateur à recycler ses capsules Nespresso en vue de créer quelque chose de bien concret. D’autre part, parce qu'en Belgique, comme dans beaucoup d’autres pays européens, la bicyclette gagne chaque année en popularité. De plus en plus de personnes font le choix de délaisser la voiture au profit du vélo, et l’arrivée d’un nouveau modèle, à la fois durable et lifestyle, constitue un évènement important.
En utilisant l’aluminium provenant des capsules de café recyclées, Vélosophy a réinventé son modèle classique en le colorant de violet, en référence au café Arpeggio, l’un des blends les plus populaires de Nespresso.
Cette collaboration Nespresso-Vélosophy est aussi un engagement durable. De fait, pour chaque vélo vendu ou loué en Europe, Vélosophy offre un vélo à une jeune écolière du Ghana pour améliorer son accès à l'éducation. Et pour chaque vélo RE:CYCLE commercialisé, un autre vélo est offert à une jeune fille par le biais de World Bicycle Relief.
D.T.
La science des matériaux joue un rôle central dans la recherche et le développement dédiés aux pneus. Aussi, Goodyear Tire & Rubber Company compte tester ses composants dans l’espace, dans le cadre d’un projet organisé dans le laboratoire national américain (U.S. National Laboratory) de la station spatiale internationale (ISS).
Dans les conditions de microgravité qui existent dans la station spatiale, Goodyear étudiera la formation des particules de silice, un matériau fréquemment utilisé dans la fabrication des pneus. Grâce aux connaissances obtenues dans le cadre de cette étude, les ingénieurs et chercheurs de Goodyear pourront déterminer si l’étude approfondie de formes uniques de silice précipitée peut être utile à la fabrication de pneus.
De récentes études universitaires réalisées dans des conditions de microgravité ont mis en évidence une capacité à générer des morphologies uniques qui peut potentiellement permettre de créer des produits plus performants. Si cette étude de Goodyear, à bord de l’ISS U.S. National Laboratory, débouche sur de grandes découvertes, celles-ci pourraient permettre d’optimiser la consommation de carburant et d’autres facteurs de performance.
Cette étude sera réalisée en accord avec le Center for the Advancement of Science in Space (CASIS, Centre pour l’Avancement de la Science dans l’Espace) qui est l’organisation chargée par la NASA de gérer l’ISS U.S. National Laboratory.
G.W.
La Banque Européenne d’Investissement (BEI) accorde un prêt de 600 millions d’euros à la Société Nationale des Chemins de fer Belges (SNCB) pour investir dans la modernisation de son matériel roulant. Pour la BEI, cette opération vise à soutenir et favoriser le rail comme moyen de transport par rapport à la route et s’inscrit dans son objectif prioritaire de lutte contre le changement climatique auquel contribue le développement du transport durable.
Les nouveaux trains seront en circulation, sur l’ensemble du territoire, entre 2018 et 2021. La mise sur rail de ces nouveaux trains - concentrés de technologies de transport modernes, offrant davantage de places, de confort, de sécurité et une augmentation de la fréquence - contribuera à augmenter l’utilisation du ferroviaire en Belgique, comme dans les pays voisins.
Un contrat de prêt de 400 millions d'euros a été signé, au printemps 2017, et il fait suite à une première tranche de 200 millions d'euros attribuée en décembre 2016. Le financement de la BEI contribuera au règlement de la commande passée par la SNCB à Bombardier-Alstom pour 445 voitures à double étage M7, ce qui permettra la mise hors service du vieux matériel et l’accroissement de l’offre SNCB pour les usagers. Il s’agit d’un prêt à long terme (25 ans), à des conditions favorables telles que peut les proposer la BEI, en tant que Banque de l’Union Européenne, pour des projets solides soutenant les priorités européennes.
Au total, la SNCB a besoin d’environ 190.000 places supplémentaires d’ici 2030, dont 105.000 d’ici 2023, principalement pour rajeunir son parc de matériel et remplacer du vieux matériel qui est incompatible avec l’European Train Control System (ETCS) - système de contrôle automatique des trains -, et aussi accroître le nombre de places assises. Le nouveau matériel à double étage M7 apportera à ce niveau une contribution cruciale. Le choix des trains double étage a été principalement déterminé par la capacité limitée de la jonction Nord-Midi.
La commande de 445 voitures comprend un mélange de différents types de matériel (voitures motorisées avec poste de conduite, automotrices et voitures classiques) qui représentent ensemble environ 90 trains à double étage.
Les voitures M7 seront compatibles avec les voitures double étage M6 existantes, ce qui simplifiera les accouplements. Un autre avantage est que, vu la fourniture de motrices de traction, le matériel M7 peut rouler tant dans une configuration automotrice que dans une configuration classique avec une locomotive et des voitures. Ceci permet d’augmenter la flexibilité d’exploitation du matériel. De plus, les voitures seront équipées de tous les dispositifs pour l’installation des systèmes de communication et d’information modernes.
C.F.
Photo: Train en gare de Liège-Guillemins / © SNCB
Bruxelles Environnement et citydev.brussels ont établi une convention-cadre pour répondre conjointement aux défis de la Région de Bruxelles Capitale. Par cet acte, les deux institutions affirment leur volonté d’amplifier les synergies entre les politiques de développement urbanistique et de développement des espaces verts.
citydev.brussels accomplit des missions de développement économique et de rénovation urbaine. L’institution développe des opérations qui restructurent les espaces urbains fragilisés en y réalisant des logements, des équipements collectifs, des espaces publics et des commerces nécessaires à la vie d’un quartier.
En tant qu’administration contribuant à l’amélioration de la qualité de vie et de l’environnement, Bruxelles Environnement, spécialisée dans le développement d’espaces verts et naturels à Bruxelles, constitue un partenaire tout naturel.
citydev.brussels et Bruxelles Environnement ont signé une convention-cadre afin de faciliter les échanges, de faire émerger des projets communs et de multiplier le partage de connaissances entre elles.
Un premier projet concret de collaboration entre les deux entités a déjà vu le jour à Anderlecht. En effet, citydev.brussels a récemment acquis l’ancien site de Leonidas en vue d’y développer l’îlot CityGate III, un projet exemplaire en termes de mixité des fonctions et d’intégration urbaine. L’opportunité de réaliser également un espace vert de 2.500 m² s’est rapidement imposée comme une évidence pour les services de citydev.brussels, qui en ont fait part à Bruxelles Environnement. Et les deux institutions ont établi une convention pour le développement d’un parc public qui contribuera au maillage vert de la zone Biestebroek. Dans ce cadre, Bruxelles Environnement et citydev.brussels contribueront ensemble financièrement à l’acquisition du site Leonidas. De son côté, citydev.brussels aura la maîtrise d’ouvrage pour la partie urbanisée et cèdera à Bruxelles Environnement la pleine propriété des surfaces dédiées à l’espace vert. De cette manière, le coût de l’aménagement du parc public ne sera pas entièrement répercuté sur les futurs acquéreurs de logement. Pour mener à bien cette opération, les deux partenaires se coordonneront pour garantir une parfaite cohérence et complémentarité des projets d’espace vert public et d’urbanisation.
C. de V.
Inaugurée en mars 2016, la Maison des Sciences Humaines de l’Université Libre de Bruxelles (MSH-ULB) réunit plus d’une centaine d’enseignants et de chercheurs de l’Université Libre de Bruxelles autour d’un même objet d’étude : les hommes et la société. Il s'agit d'une structure d’accueil et de soutien de la recherche en sciences humaines et sociales : philosophie, sociologie, anthropologie, économie, architecture, psychologie, droit, histoire, sciences politiques, langues et lettres… Elle a pour vocation de mettre en valeur la richesse et la place essentielle de ces domaines de recherche dans la compréhension du monde, présent ou passé.
La MSH-ULB s’inscrit dans une dynamique générale de l’Université et plus globalement du monde de la recherche en Europe. La MSH est, en effet, une structure inter-facultaire réunissant des disciplines autour d’objets de recherche afin de comprendre ces objets dans leur globalité et dans leur complexité. L'entité accueille trois équipes intégrées : LIEU (Laboratoire interdisciplinaire en études urbaines), OMAM (Observatoire des mondes arabes et musulmans) et STRIGES (Structure de recherche interdisciplinaire sur le genre, l’égalité et la sexualité), ainsi que cinq équipes affiliées : le CHDAJ (Centre d’histoire du droit et d’anthropologie juridique), le CTP (Centre de théorie politique), le CIERL (Centre interdisciplinaire d’étude des religions et de la laïcité), le CReA-Patrimoine (Centre de recherches en archéologie et patrimoine) et le CDP (Centre de droit public).
La MSH-ULB se veut également en résonance avec les questions et les débats qui animent la société civile. Essentiellement tournée vers la recherche fondamentale, elle reste toutefois attentive aux problèmes concrets et à l’actualité. Elle souhaite donc contribuer à la réflexion des mondes politique, socio-économique ou culturel en fournissant des conseils ou des avis appuyés sur ses travaux de recherche.
La MSH-ULB veut également devenir un pôle de référence international et contribuer au rayonnement de l’ULB. Outre les projets de recherche menés par les équipes, en association avec d’autres universités en Europe et dans le monde, la MSH-ULB accueillera chaque année plusieurs dizaines de professeurs invités ainsi que des post-doctorants et des chercheurs en mobilité internationale.
La MSH-ULB ambitionne aussi de renforcer l’identité des sciences humaines et sociales et de générer, par l’association des disciplines en un même lieu, de nouveaux savoirs et de nouvelles pratiques de recherche.
C.F.
Une équipe composée de cinq scientifiques belges (Université Libre de Bruxelles et Vrije Universiteit Brussel) et de trois chercheurs japonais (Institut National de Recherche Polaire et Université de Tokyo) découvrait, en 2012, 425 météorites en Antarctique. Une de celles-ci pèse 18 kg et est la plus grande météorite récoltée ce dernier quart de siècle en Antarctique. Probablement originaire de la ceinture d'astéroïdes située entre Mars et Jupiter, il s’agit d’une chondrite ordinaire, un type courant de météorites retrouvées sur Terre.
Après sa découverte, cette météorite a été présentée durant quelques jours au Muséum des Sciences Naturelles à Bruxelles et a ensuite voyagé au Japon au profit de la recherche. Elle est maintenant à nouveau à Bruxelles et exposée, de façon permanente, dans la salle « 250 ans de Sciences naturelles » du Muséum, entre les joyaux contemporains et historiques, en face de la maquette de la Belgica.
M.VD.
Photo : © Vinciane Debaille